Le phénomène du vol de vélos reste très présent dans notre Région. Hier encore, la presse révélait qu’en 2019, plus de 5.000 vols de vélos avaient été recensés sur le territoire de la Région. Les pouvoirs publics ne sont
pas restés inactifs et ont adopté diverses mesures à cet égard au cours des dernières années.

En 2016, le gouvernement a approuvé un plan d’action contre le vol de vélos visant à coordonner – notamment avec les zones de police et les communes – l’installation des parkings sécurisés, la cartographie des endroits sensibles ou les campagnes de prévention.

Parmi les actions qui ont été mises en œuvre figure la plate-forme mybike.brussels. Elle permet à l’utilisateur d’enregistrer un vélo au moyen d’une photo, de son numéro de série et d’une brève description. L’utilisateur reçoit ensuite par la poste un autocollant qu’il doit apposer sur son vélo. Cet autocollant indécollable permet d’identifier le propriétaire d’un vélo volé.

Ce projet a été lancé en 2019. Un an plus tard, connaît-il du succès auprès des cyclistes ?

Ce système a-t-il déjà permis de retrouver des vélos ? Avez-vous eu l’occasion de présenter ce système aux deux autres Régions, qui ne l’utilisent pas encore ?

Mybike.brussels présente l’intérêt d’être une plateforme informatique appelée à connaître de nouvelles applications et fonctionnalités. Est-il concevable qu’un accord intervienne avec la police pour que le signalement d’un vol via la plate-forme vaille dépôt de plainte, sans que la victime ne doive se rendre physiquement au commissariat, et ce dans une logique de simplification administrative ?

S’agissant de l’information du public, la Région mène-t-elle des campagnes de communication sur
mybike.brussels ? Ne serait-il pas opportun de proposer aux dix-neuf communes de relayer cette possibilité à travers leurs journaux communaux ?

Mon intervention complète et la réponse de la Ministre ici:
http://weblex.brussels/data/crb/biq/2019-20/00115/images.pdf#page=40